Roger a donné de ses nouvelles lors d'une interwiew pour le Crédit Suisse. Sa rééducation se passe bien.
"Je
ne peux toujours pas courir. Mais je travaille quotidiennement en
salle. J'espère vraiment pouvoir solliciter mon genou dans deux à trois
semaines, explique-t-il. On verra ensuite comment le corps va réagir
pour envisager de taper à nouveau dans la balle en avril ou en mai."
"Oui,
je suis toujours aussi motivé. Je travaille vraiment bien à la salle,
se félicite-t-il. J'aimerais, bien sûr, que tout puisse aller plus vite.
Mais les docteurs ne veulent pas que je brûle les étapes. Ils savent me
freiner."
"Les mois qui arrivent vont être très intéressants et
importants pour moi. J'en saurai beaucoup plus en avril sur ce que mon
corps peut encaisser. Jusqu'à maintenant, je n'ai pas vraiment encore
été autorisé à courir ou à m'infliger de lourdes charges de travail avec
des sauts et des reprises d'appuis. J'espère que tout ça va commencer
dans une quinzaine de jours et on verra comment le corps réagira. C'est
ce dont j'aurai besoin pour retourner sur les courts de tennis. Et c'est
pour ça que j'en saurai plus sur mon retour en avril-mai"
« Je
sens que je saurai plus de choses en avril, je saurai notamment comment
je me sens physiquement. Jusqu'à présent, je ne peux toujours pas courir
ou faire de lourdes charges de travail avec des sauts, des arrêts et
des départs. J'espère que dans quelques semaines je me sentirai bien et
que je pourrai déjà faire ce type d'exercice. On verra comment mon corps
va réagir à ce type de situation. Ces types d'exercices sont essentiels
pour retourner sur un court de tennis. En ce moment, la dynamique est
là. Je suis très motivé pour revenir et faire mon travail. Je me suis
entraîné ces jours‐ci au gymnase et demain je le ferai à nouveau. Je
travaille aussi dur qu'il m'est permis. Ca va bien. C'est une blessure
avec une récupération très lente. J'aimerais pouvoir aller plus vite,
mais les médecins et mon team me ralentissent un peu
pour éviter les rechutes. »
"L'envie
est là, je suis très motivé quand je travaille physiquement et que j'y
suis autorisé. J'en ai fait ce matin, je retourne à la salle demain. Je
travaille aussi dur qu'on me le permet. Donc ça se passe bien, même si
c'est un petit peu lent et que j'aimerais en faire beaucoup plus. Mais
les docteurs, et tout le monde (son équipe et sa famille, NDLR), me
retiennent un petit peu"
Ce sont tout de même de bonnes nouvelles, il faudra donc attendre encore des mois mais on le soutiendra.